Comprendre les webhooks, connections et data structures sur Make
Un guide clair pour démystifier les trois piliers essentiels de Make : webhooks, connections et data structures. Idéal pour les débutants comme pour les utilisateurs intermédiaires.

Webhook, Connection, Data Structure : les bases de Make enfin claires 🧩
Quand on démarre avec Make (ex-Integromat), on tombe vite sur trois mots qu’on voit partout : Webhook, Connection et Data Structure. Et si t’as jamais bossé avec des outils d’automatisation, ces termes peuvent te paraître flous ou interchangeables.
Spoiler : ils ont chacun un rôle très précis dans tes automatisations. Dans cet article, on va décortiquer ces concepts un par un, avec des analogies simples et des exemples concrets pour que tu comprennes quoi fait quoi.
🛰️ 1. Les Webhooks : le bouton d’appel d’urgence
Un webhook, c’est un peu comme une sonnette connectée.
Quand tu veux que ton scénario Make se déclenche dès qu’un événement se produit ailleurs, tu utilises un webhook. C’est Make qui écoute, et qui agit dès qu’il reçoit un signal.
🔁 Exemples de webhooks :
- Quand un nouveau formulaire est rempli sur Typeform
- Quand un achat est validé sur Stripe
- Quand quelqu’un soumet un message via un formulaire Webflow
Dans Make, tu vas dans un scénario, tu choisis un module “Webhook > Custom webhook”, tu copies l’URL générée, et tu la colles dans l’outil qui va “sonner” (Typeform, Webflow, etc.).
➡️ C’est le point de départ de ton scénario, basé sur un événement externe.
🔐 2. Les Connections : ton badge d’accès aux applis
Les connections, ce sont les identifiants de connexion que Make utilise pour accéder à tes outils.
Tu peux imaginer ça comme une clé ou un badge que Make présente pour accéder à Google Sheets, Notion, Airtable, etc.
🔗 Exemples de connections :
- Une connection à ton compte Google (pour utiliser Gmail ou Sheets)
- Une API key pour accéder à ton espace Notion
- Un token OAuth pour ton Slack
Quand tu ajoutes un module comme “Airtable > Create record”, Make va te demander une connection. Une fois faite, elle est réutilisable dans tous tes scénarios.
➡️ Sans connection, Make ne peut pas interagir avec ton appli.
🧱 3. Les Data Structures : les plans de tes données
Une data structure, c’est comme une fiche technique : elle décrit à quoi ressemblent les données que tu veux manipuler dans un scénario.
C’est utile quand :
- Tu reçois des données via un webhook
- Tu veux manipuler des données personnalisées via une API
- Tu veux structurer une sortie dans un format spécifique
📐 Exemple :
Tu fais un POST vers une API custom et tu veux que Make comprenne que tu vas envoyer un objet comme ça :
{ “client”: { “name”: “Jean Dupont”, “email”: “jean@example.com” }, “produit”: “Formation SEO”, “prix”: 199 }
Tu vas créer une data structure pour dire à Make : “Voilà à quoi ressemblera la donnée, anticipe-la !”.
➡️ C’est une carte mentale pour Make, pour qu’il sache comment lire ou écrire les infos.
🧠 Résumé rapide : qui fait quoi ?
Élément | Rôle principal | Métaphore |
---|---|---|
Webhook | Déclencheur externe | Sonnette connectée |
Connection | Accès sécurisé à une appli tierce | Badge d’entrée |
Data Structure | Schéma des données personnalisées | Fiche technique / plan |
🎁 Bonus : dans quel ordre les utiliser ?
- Tu veux déclencher un scénario → Commence par un webhook.
- Tu veux récupérer/envoyer des données vers un service → Crée une connection.
- Tu manipules des objets complexes ou des APIs custom → Prévois une data structure.
🏁 Conclusion
Ces trois concepts sont les fondations de Make. Une fois que tu les maîtrises, tu vas pouvoir construire des automatisations bien plus solides et flexibles. C’est un peu comme apprendre à manier marteau, visseuse et plan : t’es prêt à bâtir n’importe quoi.
Besoin d’un exemple concret avec les trois ? Dis-le moi, on peut construire un mini-système en live 👇